jeudi 17 avril 2008

Dirty, dirty, dirty....

J'agrémente toujours mes séances de repassage avec des DVD de midinettes. La grève des scénaristes ayant fait rage à Hollywood, mes séries préférées sont au point mort et je suis donc obligée de me rabattre sur des bleuettes que Mari refuse, par principe, de regarder en ma présence...

Cette semaine, mon choix s'est tout naturellement porté sur Dirty Dancing... Je ne recule en effet devant rien, surtout quand on sait que je suis allée voir LA comédie musicale à Londres la semaine dernière... Passons... Le fer est branché, les habits froissés s'amoncellent en rang d'oignons et la télé est branchée. C'est parti. PLAY.

"The night we met I knew Iiiiiiii, needed you Soooooo! And if I had the chance Iiiiiiii, never let you Gooooooo!!" Brrrrr, de frissons mon corps se parcourt, d'extase ma bouche bave, je sais que je vais passer 1h30 de bonheur intense sans avoir à subir les moqueries de Mari.

Oui, car ce film est une véritable damnation pour les hommes mariés. J'ai beau le connaître par coeur, il a beau avoir été tourné il y a 20 ans, mais dès que Patrick Swayze fait son apparition, il me fait encore l'effet d'une bombe sexuellement atomique dans les ovaires. Tout comme vous (allons, allons, ne soyez pas hypocrites...), j'ai tant de fois rêvé être à la place de Baby et déhancher mon corps en sueur contre le torse tout aussi humide de Patrick sur un fond de mambo. Je n'ai réalisé qu'après m'être mariée pourquoi les hommes, et surtout Mari, reléguait ces films à la catégorie navets pour ados attardées. Et bien c'est tout simplement parce que Mari, il a les boules.

J' avoue... Voir sa femme se trémousser en couinant à chaque danse, réciter les dialogues par coeur et chanter à tue-tête "She's like the wind", c'est navrant. Mais au delà de ça, quand Mari regarde attentivement l'objet de mon émoi, il se rend compte qu'il est bien loin d'y ressembler. Et ça, ça l'énerve...

Premièrement, Mari ne danse pas. Mais alors pas du tout. Ni le rock, ni la valse, ni le tango (il s'essaye un peu au rap mais c'est pas fameux) alors lui demander quelques pas de dirty dancing, autant oublier tout de suite.
Deuxièment, j'ai beau trouver Mari très séduisant, niveau musculature, il est encore loin du but. La jeune paternité couplée à l'expatriation à Londres a quelque peu abîmé ses abdominaux jadis très fermes...
Troisièmement, Mari se charge également de notre quotidien alors que Patrick, dans le film, vous ne le verrez jamais faire les courses, la vaisselle ou sortir les poubelles (remarquez, s'il y avait eu quelques scènes de ce type dans le film, cela ne m'aurait pas dérangée, du moment qu'il soit torse nu ou en T-shirt moulant).

Vous trouverez sans doute ridicule pour une jeune maman de continuer à fantasmer sur des films à l'eau de rose, mais le romantisme s'enfuit à petites gouttes à mesure que l'on avance dans le quotidien... Je me délecte ainsi dans ma régression mentale et rend hommage à ces bleuettes qui ont la faculté de me transporter ailleurs que dans ma cuisine, car ne l'oubliez jamais... "Nobody puts Baby in a corner"....

Ok, ok... j'ai compris... j'arrête mes âneries...

2 commentaires:

  1. monsieur bogosse à un cancer du pancréas... super hard y parait ce cancer là
    :(

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  2. j adoooooooooore ce film !! et paaaaaaaaaaatrick !!! ayayaya ca m a fait beaucoup de peine le jour ou il est mort ...
    oui je sais je suis super en retard par rapport a la date de l article mais ca fait un moment je te/vous lis !! et la je reprends par le depart ... en tout cas j adore la facon d ecrire je me marre souvent toute seule derriere mon ecran !! bon continuation !!^^

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et glouglou