Les enfants sont des perroquets.
Leur cerveau vierge ne demande qu'à se remplir, le plus souvent par mimétisme, et cette tâche quelque peu ardue nous incombe à nous, Parents. Et là, il faut commencer à faire super gaffe... parce que voyez-vous, le premier modèle que les enfants ont sous les yeux, c'est nous.
Ainsi, il est d'usage d'employer un langage châtié avec ses enfants pour éviter qu'ils balancent des gros mots à la cantonade et se taper la méga honte en public par la même occasion. Cependant, entre l'école, les cousins bourrins et les copains trash, on ne peut pas toujours tout contrôler et c'est à nous de rectifier le tir :
On ne dit pas "le mec", on dit "le monsieur"
On ne dit pas "bordel", on dit "désordre"
On ne dit pas "merde" ou "putain", on dit "zut"
On ne dit pas "j'ai fini le gros popo, Maman", on dit "j'ai fini le gros popo, Papa"
Bref, on essaye ainsi que de leur inculquer un minimum de politesse mais malheureusement, nous ne leur offrons pas toujours le meilleur exemple...
Me concernant, je parle comme un charretier.
Comme je suis un peu soupe-au-lait, dès que je commence à m'énerver, c'est plus fort que moi : les gros mots sortent de ma bouche comme une corne d'abondance déversant des fruits pas mûrs. Et ça a commencé tôt. Pour agrémenter leur crise d'ado, certains fuguent, boivent, se droguent ou s'habillent gothique. Et bien moi, pour rendre mes parents complètement tarés, je leur balançais des subtilités du style :
" Bordel à queues! J'y peux rien si j'ai eu 4 en maths, c'est encore cette connasse de bonne soeur qui a refilé une interro surprise putain!!" (sortir ça quand on porte un uniforme bleu marine et des robes à smock, ça envoie grave...)
Généralement, je ne m'excusais pas. Quitte à être grossière, autant l'être jusqu'au bout. Et quitte à être punie, autant que ce soit pour une bonne raison.
Bien sûr, quand j'ai commencé à bosser dans l'événementiel, ça s'est pas amélioré et ça donnait plus ou moins ça :
" Bordel à bites (notez l'évolution)!! J'y peux rien si j'ai pas bouclé le dossier, c'est encore cet abruti de fournisseur qui est pas foutu de se sortir les doigts du cul pour pondre un devis putain!!". Ma boss m'a-do-rait!!
Mais le pompon, je pense que je l'ai vraiment atteint quand je suis devenue maman. Je ne sais pas si je suis la seule, mais parfois, ça donne ça :
" Bordel à couches!! J'en ai plein le fion de ranger tout ce bordel, je suis pas la bonniche putain!! J'en ai vraiment marre!!"
Nain : "On dit pas "j'en ai marre", Maman. On dit "j'en ai assez"."
Zaza : "Ha oui.... Excuse-moi mon chéri..."
Hu-mi-liée.
Leur cerveau vierge ne demande qu'à se remplir, le plus souvent par mimétisme, et cette tâche quelque peu ardue nous incombe à nous, Parents. Et là, il faut commencer à faire super gaffe... parce que voyez-vous, le premier modèle que les enfants ont sous les yeux, c'est nous.
Ainsi, il est d'usage d'employer un langage châtié avec ses enfants pour éviter qu'ils balancent des gros mots à la cantonade et se taper la méga honte en public par la même occasion. Cependant, entre l'école, les cousins bourrins et les copains trash, on ne peut pas toujours tout contrôler et c'est à nous de rectifier le tir :
On ne dit pas "le mec", on dit "le monsieur"
On ne dit pas "bordel", on dit "désordre"
On ne dit pas "merde" ou "putain", on dit "zut"
On ne dit pas "j'ai fini le gros popo, Maman", on dit "j'ai fini le gros popo, Papa"
Bref, on essaye ainsi que de leur inculquer un minimum de politesse mais malheureusement, nous ne leur offrons pas toujours le meilleur exemple...
Me concernant, je parle comme un charretier.
Comme je suis un peu soupe-au-lait, dès que je commence à m'énerver, c'est plus fort que moi : les gros mots sortent de ma bouche comme une corne d'abondance déversant des fruits pas mûrs. Et ça a commencé tôt. Pour agrémenter leur crise d'ado, certains fuguent, boivent, se droguent ou s'habillent gothique. Et bien moi, pour rendre mes parents complètement tarés, je leur balançais des subtilités du style :
" Bordel à queues! J'y peux rien si j'ai eu 4 en maths, c'est encore cette connasse de bonne soeur qui a refilé une interro surprise putain!!" (sortir ça quand on porte un uniforme bleu marine et des robes à smock, ça envoie grave...)
Généralement, je ne m'excusais pas. Quitte à être grossière, autant l'être jusqu'au bout. Et quitte à être punie, autant que ce soit pour une bonne raison.
Bien sûr, quand j'ai commencé à bosser dans l'événementiel, ça s'est pas amélioré et ça donnait plus ou moins ça :
" Bordel à bites (notez l'évolution)!! J'y peux rien si j'ai pas bouclé le dossier, c'est encore cet abruti de fournisseur qui est pas foutu de se sortir les doigts du cul pour pondre un devis putain!!". Ma boss m'a-do-rait!!
Mais le pompon, je pense que je l'ai vraiment atteint quand je suis devenue maman. Je ne sais pas si je suis la seule, mais parfois, ça donne ça :
" Bordel à couches!! J'en ai plein le fion de ranger tout ce bordel, je suis pas la bonniche putain!! J'en ai vraiment marre!!"
Nain : "On dit pas "j'en ai marre", Maman. On dit "j'en ai assez"."
Zaza : "Ha oui.... Excuse-moi mon chéri..."
Hu-mi-liée.