Avant de vous narrer mon périple à Marrakech, je tenais une fois de plus à remercier tous ceux qui ont pris la peine de cliquer pour que je fasse partie des 10 shortlistés des Golden Blog Awards, catégorie "Touriste".
Je dois vous avouer que j'en suis la première étonnée et j'ai un peu honte d'apparaître au milieu de tous ces très bons blogs qui font passer le mien pour un Ovni tellement mes photos sont moches et le contenu limite "trash" comme le dit ma maman (qui a pas fini de se lamenter sur le vocabulaire inconvenant de sa petite dernière...). La suite n'est plus entre mes mains mais à l'appréciation d'une poignée de personnes qui constitue ce que l'on appelle un jury et qui donnera les résultats d'ici 15 jours.
Bref, pour fêter tout ça, rien de mieux qu'une petite escapade de 4 jours à Marrakech sans les Nains pour fêter les 40 ans d'un de mes meilleurs amis, désireux de rassembler ses proches avant de s'envoler pour 6 mois à l'autre bout du monde.
Marrakech, c'est un peu comme New-York : tout le monde connait... sauf Mari et moi qui n'avions jamais mis les pieds au Maroc alors que belle-maman est née à Rabat! Qu'à cela ne tienne, on m'a quand même chargée de trouver un riad pour la première nuit avant de nous laisser embarquer dans un programme surprise.
Des riads à Marrakech, y'en a à peu près 250 et rien que l'idée de faire le tri m'a donné le vertige avant même de partir! Au final, on a décidé de rester raisonnable niveau tarif (parce qu'on peut vite se faire allumer pendant les vacances scolaires) et c'est comme cela que nous avons atterri au Riad Ma'ab, en plein coeur de la Médina.
Je n'ai pas pour habitude de faire de la pub intempestive mais Houssein et Sana ont tout de suite repéré que nous étions de gros boulets et se sont occupés de nous avec une gentillesse et une discrétion qui m'a légèrement décontenancée... Surtout que débarquer au Maroc en pleine fête de l'Aïd, c'est se retrouver dans des rues désertes, boutiques et restaurants fermés et j'ai eu honte d'avoir fait poireauter notre chauffeur 1h30 à l'aéroport (merci Easyjet qui essaye de faire concurrence à Air France dans le genre nase) alors qu'il devait retrouver sa famille pour le dîner... Connards de touristes...
Bref, le lendemain, nous sommes montés dans la navette sans savoir où nous allions et nous avons atterri là :
Moi au début, j'ai un peu fait la moue car
1. J'aime pas le camping
2. J'ai peur des chameaux
Mais après, il faut dire que tout a été organisé pour que les 40 invités se sentent au top...
Je vous passe la soirée, les cracheurs de feux, l'orchestre folklorique, l'alcool qu'on a servi après que les flics soient partis, l'orgie de couscous (vous ai-je déjà dit que je c'est de très loin mon plat préféré?) et les 2 bouffonnes qui ont voulu aller se baigner dans le barrage à 2h00 du matin mais qui se sont rétractées quand le voisin a lâché les chiens sous les applaudissements hilares d'une poignée de copains qui n'ont bien sûr pas bougé leurs fesses pour les secourir... (oui, j'ai eu la peur de ma vie...).
Le lendemain, nous sommes partis pour une autre destination surprise, à 1h00 de marrakech, dans un hôtel idyllique, des rosiers blancs à chaque mètre abritant quelques paons dodus, un spa pour poufs au milieu et des chambres au calme... On a pris le temps... de retrouver des amis de longue date, ceux que je ne vois qu'une fois par an entre tous ces expatriations à gogo, que j'ai eu peur de perdre mais qui sont toujours là. Prendre le temps de se raconter nos vies, montrer les photos de nos enfants qui grandissent trop vite, trop loin, rire, boire, dormir, nager, se faire papouiller et se câliner, rire encore puis danser avant de s'écrouler de bonheur, en oubliant que le moment de se dire adieu arrive dans seulement quelques heures.
Au final, je n'ai donc quasiment rien vu de Marrakech et j'ai du faire mes emplettes à l'arrache à l'aéroport hier... J'y retournerai donc, ne serait-ce que pour me rappeler des lieux où nous sommes passés et me laisser bercer par la gentillesse des marocains et m'émerveiller à nouveau devant la beauté de leurs femmes.
D'ici là, je croise les doigts pour mes amis restés à New-York, victimes de la fureur de Sandy (pire qu'Irène cette salope) et les images apocalyptiques que je voie circuler sur Facebook sont impressionnantes! Tenez bon, je pense très très fort à vous!
D'ici là, je croise les doigts pour mes amis restés à New-York, victimes de la fureur de Sandy (pire qu'Irène cette salope) et les images apocalyptiques que je voie circuler sur Facebook sont impressionnantes! Tenez bon, je pense très très fort à vous!