Je suis une grande dormeuse.
Quand j'allais à l'école, les mères qui se relayaient pour les conduites le matin me privaient de pain au chocolat car j'arrivais toujours 15 mn à la bourre. A la fac, je n'émergeais jamais avant 11h00 (pourquoi se lever tôt quand les cours ne commencent pas avant 13h45??) et ma mère me réveillait en envoyant ses 2 clébards hystériques sauter sur mon lit et m'asperger de bave... Gracieux... Quand j'ai commencé à travailler, ce n'était pas mieux. Jamais au bureau avant 09h30 et je prétextais une angine sévère et contagieuse pour sécher les lendemains de cuite.
Quand j'ai accouché, mes proches ont doucement ricané...
Finis les grasses matinées, les week-ends sous la couette et les journées en robe de chambre que je chérissais tant. Finies les beuveries excessives et les dîners arrosés qui ponctuaient mes douces semaines.
Mais on ne change pas si facilement... A force de courage et de persuasion, j'ai réussi l'exploit d'adapter mon fils à mon rhytme du matin (et non l'inverse).
08h30 : réveil + biberon dans le lit avec maman
09h00 : je me rendors pendant qu'il s'enferme dans la salle de bain pour jouer avec le PQ et nos brosses à dents
10h00 : je descend prendre mon café et fumer une clope.
10h15 : je mets mes lentilles, ramasse le PQ éparpillé dans la maison et nettoie vigoureusement les brosses à dents tombées dans la cuvette des toilettes.
10h30 : la douche avec le nain (ca prend moins de temps que le bain)
10h45 : j'ai encore la serviette sur la tête et je m'aperçois que j'ai oublié de lui mettre une couche.
11h00 : je nettoie le pipi sur la moquette
11h05 : je me tate. Balade ou teloche?
12h00 : déjeuner (pâtes+jambon+flanby)
12h30 : départ pour la crèche ou maxi sieste quand y'a pas.
Et c'est comme ca tous les jours.
On dit que l'avenir appartient aux gens qui se lèvent tôt mais mes nuits sont plus belles.
bon, en premier lieu, j'aimerai bien te voir avec juste une serviette sur la tête... ; )
RépondreSupprimerquant au sommeil, laissez son inconscient se détacher et se laisser aller aux rêveries les plus profondes est un bienfait de l'existence indispensable. Ainsi je ne peux que t'encourager à persévérer dans la voie du renoncement, du repli sur soi, comme je le fais moi-même depuis longtemps. Rejoindre l'Abîme dans le bruit, tel est le sens de la vie.