mardi 4 février 2014

Les écoles à Londres : round 2

Voilà bien un sujet qui fâche. ou qui stresse. au choix. Dès que j'écris sur ce sujet, la violence des commentaires m'étonne toujours.

Mais passons à l'acte, les dead-line approchent, aussi bien dans le système français homologué que dans le système public (nursery ou réception) - merci de lire attentivement les articles d'avenue des écoles qu'on essaye d'écrire pour que ce soit clair pour tout le monde;))

La sempiternelle question me taraude encore : école française ou école anglaise?



Plus qu'un choix, cela devient une conviction. Incapable de me décider, j'ai donc inscrit chacun des nains dans un système différent.

Nain va donc dans une école privée bilingue. 
Ca bûche. Grave. Deux programmes = 2 fois plus de travail car on ne rigole pas avec l'académique. Les résultats sont là (juste retour sur un investissement financier démesuré) mais les activités sportives et artistiques sont reléguées au second plan. Les règles sont strictes, les moments de récréation sont rognés. Autant vous dire qu'en rentrant à la maison, on torche les devoirs en 20-30 minutes maximum, voire pas du tout et après, je le laisse s'abrutir. Au diable l'esprit de compétition et le tutoring acharné qu'imposent certains parents. J'aurais l'impression de lui voler sa jeunesse en le privant de ces moments de rêverie qu'il affectionne tant. Il a toute la vie devant lui pour passer des journées de merde à bosser comme âne (comme son père…).

Naine va dans une nursery publique.
Ca rigole. Grave. Un staff de malade pour encadrer 52 enfants qui passent d'une activité à l'autre sans se soucier d'autre chose que de jouer, courir, se rouler dans la boue et projeter de la bouffe ou de la peinture sur son voisin. Je ne voyais pas ce qu'on pouvait attendre d'autre de la part d'un enfant de 4 ans (lire? écrire? compter? sans déconner?) jusqu'à ce que Naine me dise : "on travaille pas assez, je veux faire des devoirs". Elle par contre, elle a pas trop envie de se retrouver au chômage ou bonne au foyer (comme sa mère….).

Ma conclusion chacun de ces 2 systèmes est bien… s'il correspond au caractère de son enfant, à sa faculté d'adaptation, à ses difficultés et sa soif d'apprendre. En fait, j'ai du faire une erreur de casting et l'idéal serait d'intervertir les deux zozos. Mais là encore, il va falloir que je m'arme de patience car les listes d'attente sont loooongues si on veut toper une école pas trop dégueulasse!

Bref, j'ai pas fini de me prendre la tête, à ne le soucier que de leur avenir alors qu'en fait, je devrais tout simplement partager leur présent.