mardi 28 juillet 2009

Vive les mariés!

Notre première grande étape de nos vacances s'est déroulée en Bourgogne pour le mariage d'une amie très proche.

Je vous passe le discours habituel : la mariée était très belle, le mari très élégant, les parents méga stressés, le buffet pantagruélique et les invités déjà ivres morts avant même de passer à table. On a même eu droit à un feu d'artifice du tonnerre :


"Bon, normalement, un feu d'artifice se lance à au moins 130 mètres. Là, on va plutôt le lancer à 20 mètres, donc, si vous voyez une grosse étincelle vous tomber dessus, décalez-vous d'1 mètre!" nous avait prévenu l'artificier (il devait être bien cramé lui aussi!).



La particularité de ce mariage résidait également dans le fait que la mariée m'avait demandée d'être témoin à l'église.

Bon, sans vouloir me la raconter, ce n'est pas la première fois que je remplis ce rôle, mais la joie d'être choisie parmi la multitude pour sourire niaisement à côté des mariés est toujours suivie d'un moment d'angoisse pur : "Et merde, me voilà bonne pour pondre un discours...."

Dieu merci, la mariée m'a gentiment rassurée : "Zaza, comme tu es un cas à part, je ne te demande ni d'organiser mon enterrement de vie de jeune fille, ni de me faire un discours. Ai pitié".


Alleluia. Ton voeu sera exaucé chère enfant.


J'ai encore le douloureux souvenir du premier discours de mariage co-écrit avec une bande boulets le jour-même de la cérémonie. Bref, manquant d'inspiration et d'expérience, ça s'est terminé en abécédaire dont je vous livre quelques lignes, toutes aussi pathétiques les unes que les autres :

"A comme Amour,
B comme Bonheur,
C comme Coeur,

jusqu'à Z... comme Zorro (et l'un de nous s'est gentiment dévoué pour l'imiter..)"


Le deuxième discours que j'ai pondu était pour une très vieille copine avec laquelle j'avais écumé les open-bar et quelques années collège. Le résultat était pas mal dans le genre "je vous raconte les pires saloperies sur son compte que j'ai stockées depuis des années" mais, l'heure du discours approchant et victime d'un trac involontaire, je me suis mise à vider toutes les coupes de champagne qui me passaient sous le nez pour me donner un soupçon d'audace.

Résultat, j'ai bafouillé mes âneries tout en gloussant sur les détails croustillants et en interpellant la mère de la mariée comme si c'était une vieille copine : "Hééééé!! Moniiiique!!! Tu m'écoutes???!!!"... micro à fond bien entendu...


Ensuite, avec l'âge et l'évantail de possibilités que nous offrait Imovie, je me suis hasardée dans la co-réalisation de films de mariage... Mais même avec un scénario juteux, quelques acteurs motivés et une caméra à peu près stable, on arrive difficilement à une série Z, surtout que la plupart du temps, il faut rajouter les sous-titres faute d'avoir eu un micro enregistreur digne de ce nom...


Et bien malgré ces malheureuses expériences, si les mariés ne me demandent pas expressément de ne rien faire, je peux pas m'empêcher d'ajouter une touche de lourdeur.


Bref, dans 15 jours, nous avons un autre mariage d'un bon vieux pote et celui-là, on va pas le rater. Mais faute de temps et d'organisation, on va improviser... et en live s'il vous plaît!!!


Franchement, avec un entraînement aussi béton, j'ai vraiment hâte que Nain se marie pour que je puisse lui concocter un discours inoubliable...

dimanche 19 juillet 2009

Pigeons voyageurs

Et voilà c'est parti!

Nain ayant fini l'école vendredi dernier, on a pu enfin passer aux choses sérieuses...J'ai nommé: les Vacances... les vraies...

Comme nous devons nous coltiner 2 mariages cet été, Mari et moi avons décidé de passer toutes nos vacances sur le sol français (mes vacances au Club Med à l'Ile Maurice, je peux gaiement m'assoeir dessus).

On s'est dit : "ça va être super, on va rester sur dans le même pays et ça va être moins galère rapport à l'organisation!"
En plus, on va en profiter pour voir les copains qu'on a pas vus depuis des luuuustres et qui continuent à pondre des enfants qu'on ne voit même pas grandir sauf en photos. On va aussi mettre un bon coup de taser aux grands-parents en leur dropant un Nain qui ne fait plus la sieste et qui a bien compris la notion d'"abus de faiblesse" (de jeunes enfants qui s'en prennent à des personnes âgées, c'est moche quand même...).

Cependant, après avoir planifié nos vacances, je me suis rendue compte que c'était pas racontable. Ainsi, pour une meilleure compréhension, je vous dévoile la carte de nos différentes étapes estivales :


Ca va être bien ces vacances, mais je vais en bouffer du kilomètre...

Soit :
1908 km en avion
3153 km en train
717 km en voiture

Alors bien entendu, beaucoup, inquiets, diront : "T'es complètement malade de voyager autant!", "Tu vas être encore plus crevée qu'en partant!", "Tu peux pas faire autant de trajets enceinte voyons!!", "Pauvre Nain qui va te voir partir et repartir toutes les semaines, t'imagines pas le trauma pour lui!" etc...

Je vous entends chers amis, je vous entends, mais c'est Mari qui a eu le dernier mot :

"Faut vraiment qu'on se tape tous ces week-ends chez tes parents en Bretagne?"

lundi 13 juillet 2009

Happy Feet

Tous les matins, depuis que je suis enceinte, c'est plus fort que moi, il faut que je me pèse.

Dès que mon réveil sonne, je saute de mon lit, je fonce à la salle de bains mettre mes lentilles, je me vide les reins et hop, je saute à pieds joints sur la balance. Jusqu'ici, tout allait pour le mieux... Je frisais le +3,5 kilos, rien de bien méchant....


Il faut dire que les 3 premiers mois ont été très joyeux : nausées, vomissements réguliers, vertiges, fatigue. Bref, dès que j'avalais un truc, ça repartait aussi sec dans l'autre sens et Mari me tapotait le dos avec compassion. Mais je ne me suis pas plainte. Je trouvais justement que c'était l'occasion rêver pour me faire péter la panse sans avoir peur de prendre un gramme et mon gynécologue m'a certifié que cela ne devait pas durer plus de trois mois...


Zaza : "Non mais vous êtes sûr?? Ca va pas aller au delà?? Parce que c'est quand même assez bizarre de passer ses matinées la tête dans la cuvette sans avoir picolé la veille..."


Gynéco rigolo : "Ca s'arrête à la fin du 3ème mois, je vous le promet... Si les nausées continuent, c'est d'ordre psychologique!"

Zaza : "C'est pas d'ordre vaginal?"


Gynéco rigolo : "Même pas! Vous savez que certains médecins vont jusqu'à enfermer leurs patientes enceintes pendant 48h00 si elles prétendent avoir des nausées au bout du 4ème mois? Ils disent qu'en les isolant de leur tracas et problèmes, elles n'ont plus de nausées..."


Zaza : "Ca va pas non?"


Mari : "C'est intéressant ça!!"


Ben c'est pas rentré dans l'oreille d'une sourde... A la fin du 3ème mois, les nausées se sont envolées! Hourra! Mais j'ai quand même continué à me gaver de cochonneries "au cas où". Infaillible et sans pitié, ma balance m'indiquait que je prenais "légèrement du poids"...


Mais alors ce matin, grosse surprise....



"Taiiiin... Fait chier...."
Et ça sert rien d'enlever son T-shirt et sa culotte hein...
Ca ne change ab-so-lu-ment rien!

Comment j'ai pu prendre 900 grammes en un week-end??? Hein??? Non mais comment ça se fait?? C'est alors que je me suis remémoré rapidement la composition de mes repas le week-end dernier :

- Samedi midi: poulet teryaki-riz à midi + autres cochonneries japonaises + petit goûter à base de gaufres

- Samedi soir : couscous royal au Pasha

- Dimanche midi: BBQ géant chez des copains américains, soit 3 hamburgers, 2 saucisses et 4 cookies

- Dimanche soir : Brochettes de porc à la thailandaise et pilons de poulet farcis (et frits bien sûr)


Hiin, c'est donc ça... Je me suis empiffrée comme une truie tout le week-end et y'a pas l'ombre d'un légume vert...


Autant vous dire que ce matin, après avoir déposé Nain à l'école, j'ai foncé comme un bolide à la piscine faire mes 20 longueurs histoire de donner du fil à retordre au tas de gras qui s'est incrusté chez moi (Non, je parle pas de Mari...). Surtout qu'une de mes soeurs m'a gentiment rappelé la veille que, comme j'attendais une petite fille, il ne fallait pas que je dépasse le +10 kilos!! La pression...


J'avoue ne jamais avoir fait grand cas des déboires pondéraux dûs à la grossesse. Certaines de mes amies n'ont pris que 10 kilos, tandis que d'autres ont fait péter le +30 kilos. Pour Nain, j'avais pris 15 kilos, c'est pas mal me direz-vous, mais quand on a déjà 5 bons kilos à perdre, on arrive à +20 au dessus du par!



Mais on s'en fout. Y'a pas de règle. On devrait sauter de joie tous les jours d'être enceinte! Et ça me gonfle déjà assez d'avoir arrêté mes petits plaisirs d'alcoolo-toxico pour ne pas avoir en plus à brouter de la salade toute la journée!


Donc, si vous vous retrouvez sur une balance peu coopérative, ne vous lancez pas dans une tirade de gros mots en maudissant toutes les cochonneries que vous avez avalées, dites-vous plutôt :



"Houlalala....
Il va falloir que je retourne faire une pédicure!"

lundi 6 juillet 2009

Comme un Lundi....

Le lundi matin, ce que j'aime bien faire, c'est regarder les "status update" sur Facebook.

Et bien tous les lundis matin, je vois très souvent des commentaires du genre "encore un week-end terminé", "j'aime pas les lundis", "dur de retravailler après un week-end de repos intense" etc... En gros, ça revient à dire "après avoir passé le week-end avec les gens que j'aime, voilà que je vais devoir me taper une semaine de plus à me farcir toutes les têtes de cons qui m'entourent au bureau!".


Pour ma part, en tant qu'honnête femme au foyer, le lundi est exactement comme tous les autres jours de la semaine week-end inclus. Réveil à 8h00, au petit-dej avec un Nain qui a enchaîné ses 12 heures de sommeil et qui pète la forme, le lave-vaisselle tout propre qu'on doit vider avant de le remplir des bols de céréales fraîchement dégueulassés, la routine infernale du lave-linge, la montre qui n'affiche que 11h00 et la sempiternelle question : "Que vais-je bien pouvoir faire avec Nain pour l'occuper jusqu'à la sacro-sainte séance télé de 17h30 où je vais ENFIN avoir la paix pendant une petite heure (et demi...)??"

Donc, de manière générale, je n'ai pas ce fameux blues du lundi que peuvent avoir les gens qui travaillent.


Mais ce matin, Nain m'a concocté une surprise à sa manière...


Tous les matins, le premier truc que je fais après m'être pesée, c'est d'aller dans la chambre de Nain pour trouver de quoi l'habiller. Et bien ce matin, en ouvrant sa chambre, je tombe là-dessus...



(Soupir....)

Ainsi chers lecteurs, j'ai enfin découvert la déprime du lundi, celle où l'on se dit : "Y'a des jours comme ça, vaut mieux retourner se coucher!".


Ce que j'ai bien sûr fait jusqu'à 11h00...