mardi 30 mars 2010

Fox Trotter

La nuit dernière, je me suis fait réveiller au beau milieu de la nuit.

Un espèce de petit miaulement m'a sortie de mon lourd sommeil et bien entendu, le premier truc que je me suis dit a été : "Meeeeerdeeeuuuu... J'y crois pas, ça doit être Naine qui s'est réveillée..."

Quand un nourrisson commence à faire ses nuits, on bénit le ciel tous les matins d'avoir pu enchainer les heures de sommeil sans interruption. Ma seule crainte est que Naine entame sa phase de terreurs nocturnes un peu prématurément et que ça dure pendant des mois comme ça a été le cas avec Nain... Y'a pas à dire, j'adore mes enfants, mais ils ont quand même le don pour me faire chier...

Bref, je me lève en vociférant des gracieusetés dont j'ai le secret, je n'essaye même pas de faire participer Mari à ce soudain "entertainment" (il m'a piqué la tactique du "j'ai vraiment pas l'intention de lever mes fesses. je fais genre j'entend rien et fais semblant de dormir") et je me traîne jusqu'à la chambre de Naine avec la phrase classique : "Quôôôôôiii? Qu'esssse kiya encore???"

Et là, ô surprise, Naine dort profondément. je ferme délicatement la porte pour ne pas la réveiller (parce que là, je me fous sérieusement dans la merde) et retourne me coucher avec de gros points d'interrogation au dessus de la tête : "C'était quoi ce bruit?"

Mari : "C'était un renard" Je vous avais bien dit qu'il faisait semblant de dormir...

Zaza : "Hiiin... Il était tout seul celui-là..."

Ha.... les renards à Londres...

Sachez en effet que ces petites bestioles traînent souvent dans la rue la nuit en poussant des cris stridents qui ressemblent plus à des miaulements et à des pleurs d'enfants. Honnêtement, je ne sais pas d'où ils sortent, mais la nuit tombée, c'est une nouvelle vie nocturne qui commence...

Mais alors attention, les renards londoniens ne sont pas du tout sauvages. Par exemple, nous habitons dans une impasse, juste à côté d'un parc et je peux vous dire que la veille du passage des éboueurs, c'est un véritable festival. On pourrait se dire "rrrhhôôô, trop mignons ces petits renards dans la rue!" et bien pas du tout.

Les renards se comportent comme de vrais clochards : ils font régulièrement les poubelles, ils se battent en bas de chez vous pour une carcasse de poulet, ils pissent sur nos murs, ils nous font vivre leurs ébats sexuels en live et ça hurle à tue-tête jusqu'à 3-4h00 du mat.

Mais c'est pas vraiment de leur faute. On entame sur leur espace vital, on les sort de leurs terriers pour construire des playgrounds et on laisse nos déchets faire le reste. Et puis à force, ils ont du prendre exemple sur anglais qui sortent du pub à 1h00 du mat complètement cramés.

Pauvres bêtes.... J'y ai beaucoup réfléchi, et je pense sincèrement que la solution radicale, plutôt que d'essayer de leur faire la peau, serait donc de leur construire un pub avec retransmission de reportages animaliers le jeudi soir et quizz tous les dimanches.

Faut respecter la Nature enfin!

lundi 22 mars 2010

Zezette et sa Carte Blanche

Il y a 15 jours, j'ai fait un truc très con.

J'ai eu le malheur d'utiliser la Carte Blanche Eurostar de Mari alors que je voyageais avec Naine pour Paris. Résultat : confiscation immédiate par une employée zélée. J'ai eu beau taper du pied, prouver ma bonne foi, leur demander pitié en exhibant Naine dans son BabyBjorn, rien n'y a fait. Cette carte est nominative et on n'a pas le droit d'utiliser celle de quelqu'un d'autre. Na.

Et bien quand on perd sa Carte Blanche, c'est un peu comme Perette et son pot au lait : on peu dire adieu au lounge, boissons gratuites, mini-sandwiches, magazines à gogo et cirage de pompes.

Haaaa, ma Carte Blanche... Pendant un moment, j'ai eu droit à cette toute petite carte qui me donnait accès à tous les avantages des nantis et businessmen. Durant ma première année à Londres, je partais en effet à Paris tous les mois et à force de raquer comme des malades, nous avons eu droit à cette petite compensation, une carte blanche pour chacun d'entre nous!

Et la Crise est arrivée : finis les voyages en business total flexible sponsorisés par la boite de Mari. Maintenant, on s'y prend des semaines à l'avance pour avoir une chance de toper des billets en Leisure Select pas trop chers. Et comme nous n'allons à Paris plus qu'une fois tous les 3 mois, nous avons perdu quelques points. Ajoutez à cela l'incendie de l'année dernière et l'énorme fiasco de Noël dernier, on a préféré éviter de se retrouver coincés avec 2 nains pendant des heures dans un Eurostar surchauffé...

On pourrait se contenter de poireauter comme tout le monde dans la grande salle d'embarquement, mais les nains et moi, nous adoooorons le lounge!! Dès qu'on a goûté à ça, on ne peut plus s'en passer. On débarque comme des clochards avec notre tonne de bagages, on s'installe bruyamment à la meilleure place, on vide le frigo, on se fait des assiettes de cochonailles remplies à ras bord, je laisse Nain faire ses sprints dans l'allée et une joie extatique peut se lire sur nos visages... ce qui n'est pas le cas des autres voyageurs...

Vous n'avez jamais remarqué l'angoisse qui se lit sur leur visage?

La grande question est : "Putain, est-ce que je vais AUSSI devoir me les taper dans le train? Seigneur Dieu, faites qu'ils ne soient pas dans le même wagon que moi!!". Hihihihi, et bien si!!!

Maintenant, j'en ai plus rien à foutre! Les voyages passés entre 2 wagons, au milieu des bagages, à essayer de calmer un enfant en pleine crise de nerfs, c'est fini! On fait l'animation à nous tous seuls et puis soyons honnêtes, on va pas continuer à s'angoisser du bien-être des autres voyageurs pour juste 2 petites heures de trajet... C'est qu'à force de bichonner les businessmen avec the carte blanche, on en fait des chochottes capricieuses...

Ce qui n'est pas du tout mon cas...



PS : Ouiiiiinnnnn, rendez-moi ma Caaaarrtteuuuuu!!!

mardi 16 mars 2010

Vous devez surement vous demander ce que j'ai foutu ces derniers jours?

Et bien la réponse est là :



J'ai dit à Mari : "Filme-môôôôôôôiiiii!!! Steuplé, filme-môôôôôôôii!! J'ai envie de savoir comment je skiiiiiiie!"

Conclusion : j'ai eu l'impression de bourrer comme un âne, mais au final... je skie comme ma mère...

Allez, je finis de ranger nos affaires de ski, je bénis le ciel de ne m'être rien cassé cette année (faut dire aussi que j'ai soigneusement évité de prendre des vins chauds sur les pistes) et je conserve mon pantalon de ski même si j'ai pas pu fermer tous les boutons cette année.

On sait jamais...