samedi 29 décembre 2007

Et la Marmite fut....

Ce matin, j'ai retrouvé la Marmite morte dans la cuisine chez mes parents. Mais je ne m'en suis rendue compte qu'une heure après....

Encore avec une bonne gueule de bois, sans lentilles et maudissant le micro-ondes, je ne me suis pas étonnée de la voir immobile devant la porte étant de nature plutôt amorphe (je parle du chien bien sûr). Mon frère aîné ayant une connaissance nettement plus approfondie du monde animal que moi, vient donc me chercher dans ma chambre en m'annonçant le décès de la Marmite.
"Mais non, lui-réponds-je, j'ai vu son estomac bouger!". Et bien non. Raide. Kaput. Finie. Je n'ose point toucher l'animal tout raide et appelle de suite le vétérinaire avant de prévenir ma mère qui se trouve en Bretagne.
J'apprend alors que lorsqu'un un animal meurt, il existe plusieurs options :
- soit on l'enterre dans le jardin dans un coin ou par inadvertance chez les voisins
- soit il finit dans la cuvette des toilettes (mais pour un chien de 18 kilos, ca devient tout de suite galère)
- soit on l'incinère et on garde les cendres dans une jolie boîte à mettre hors de portée des efants
- soit on le "garde au frais" : sur ce dernier point j'ai cru l'espace d'un instant que nous devions mettre le pauvre animal dans notre frigo entre les yaourts bio périmés et les légumes avachis. "Il ne va jamais rentrer!!" dis-je totalement paniquée au vétérinaire. Il m'apprend à ce moment qu'il dispose d'une morgue...

Bref, ma mère décide en larmes que la dernière place de la Marmite est dans le jardin entre les hortensias et le pigeonnier. Mon beau-frère, pro jusqu'au bout, se charge de la corvée et nous l'encourageons vivement planqués derrière la fenêtre en peignoir.

Inutile de faire des prières, Dieu n'a pas prévu de paradis pour les animaux, et c'est bien dommage.

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et glouglou