Et bien figurez-vous que le mois dernier, une journaliste m'a demandé d'écrire une petite chronique pour le magazine, le tout illustré par l'inévitable LiliBé.
Seule contrainte, le texte devait contenir 1700 signes max, espaces compris. Bien évidemment, un peu abrutie, je m'imaginais déjà à compter toutes les lettres et les espaces avec mes petits doigts boudinés. Heureusement, la journaliste d'Ici-Londres m'a gentiment donné l'astuce ("il vous suffit de cliquer dans « outils » puis « statistiques » et vous aurez le comptage. Attention, c’est bien à « espaces compris » qu’il faut regarder") pour m'éviter ce genre de galère.
Bref, je vous livre le texte sans version longue, même si j'avais plein de trucs à rajouter (c'est que j'ai un peu la flemme...).
Parmi les multiples préjugés que l'on peut se faire sur la vie en Angleterre, vient dans le top Five : l'Alcoolisme, l’Exécrable Nourriture, la Décoration Kitsch, l'inévitable Tea-Time et surtout, le "Mauvais Temps".
La plupart des gens ont en tête une image de Londres sous la pluie ou perdue au milieu du « Fog ». Bon, on va pas se mentir : c’est pas entièrement faux, mais c’est plus subtil que ça…
Le plus surprenant, ce n’est pas le mauvais temps à proprement parler, mais les variations de temps dans la même journée.
C’est un peu comme une mauvaise recette de cuisine : un soupçon de ciel bleu le matin, on recouvre de quelques nuages inoffensifs à midi, on arrose le tout avec un bon crachin à l’heure du café, on saupoudre légèrement avec de la grêle à 4h00, le tout agrémenté d’un petit vent glacial insistant. Bref, on peut vivre les quatre saisons dans une seule et même journée et croyez-moi, ce n’est pas bien pratique pour s’habiller !
Ainsi, à mon arrivée à Londres, néophyte que j’étais, dès que j’apercevais le matin un magnifique ciel bleu qui m’offrait en perspective une merveilleuse journée, je sautais dans mes tongs et laissais naïvement ma parka sur le porte-manteau.
J’en ai passées des journées à patauger dans mes tongs sous une pluie diluvienne à me demander s’il était bien raisonnable de taper dans le rayon parapluie à l’entrée du Boots.
Dorénavant, pour ne plus me laisser surprendre, je fais comme tous les anglais : je pars avec plusieurs couches sur le dos et j’improvise ma tenue au gré de la journée, et surtout… au lieu de me cailler les miches sous un abri-bus en attendant que ça se calme, je me réfugie dans un pub avec un bon petit café… ou une bière…
Il ne faut donc plus s'étonner de trouver des anglais à moitié ivres dès 11h00 du matin...
Excellent ce petit article et très très juste!! En parlant d'anglais bourré, j'ai entendu ce matin que si les élections ont lieu un jeudi, il y a une raison historique! c'était pour éviter que les anglais aillent voter bourrer car la paye avait lieu le vendredi...that makes sens!!
RépondreSupprimerIl est sorti le ici-londres de mai? Tu l'as toi? Merci pour le lien!
RépondreSupprimerMais qu'est ce que c'est que cette merde polie et rebachée ????
RépondreSupprimerputain il faut que tu déménages vite à NY pour retrouver ton côté 'hardcore' !!!!
; )
luv
r
Yes, la serie continue ! Bravo !
RépondreSupprimerJe note avec satisfaction que mes ralages (ca ne veut rien dire non plus, je sais) ne sont pas tombes dans l'oreille d'une sourde : 1 700 signes, c'est toujours mieux que les 1 500 auxquels j'avais ete contrainte !
C'est bien allant chez Nico que je chope Ici-Londres. Comment tu savais?
RépondreSupprimerTrès sympa ton article.
A plus!!!