Notre première grande étape de nos vacances s'est déroulée en Bourgogne pour le mariage d'une amie très proche.
Je vous passe le discours habituel : la mariée était très belle, le mari très élégant, les parents méga stressés, le buffet pantagruélique et les invités déjà ivres morts avant même de passer à table. On a même eu droit à un feu d'artifice du tonnerre :
"Bon, normalement, un feu d'artifice se lance à au moins 130 mètres. Là, on va plutôt le lancer à 20 mètres, donc, si vous voyez une grosse étincelle vous tomber dessus, décalez-vous d'1 mètre!" nous avait prévenu l'artificier (il devait être bien cramé lui aussi!).
La particularité de ce mariage résidait également dans le fait que la mariée m'avait demandée d'être témoin à l'église.
Bon, sans vouloir me la raconter, ce n'est pas la première fois que je remplis ce rôle, mais la joie d'être choisie parmi la multitude pour sourire niaisement à côté des mariés est toujours suivie d'un moment d'angoisse pur : "Et merde, me voilà bonne pour pondre un discours...."
Dieu merci, la mariée m'a gentiment rassurée : "Zaza, comme tu es un cas à part, je ne te demande ni d'organiser mon enterrement de vie de jeune fille, ni de me faire un discours. Ai pitié".
Alleluia. Ton voeu sera exaucé chère enfant.
J'ai encore le douloureux souvenir du premier discours de mariage co-écrit avec une bande boulets le jour-même de la cérémonie. Bref, manquant d'inspiration et d'expérience, ça s'est terminé en abécédaire dont je vous livre quelques lignes, toutes aussi pathétiques les unes que les autres :
"A comme Amour,
B comme Bonheur,
C comme Coeur,
jusqu'à Z... comme Zorro (et l'un de nous s'est gentiment dévoué pour l'imiter..)"
Le deuxième discours que j'ai pondu était pour une très vieille copine avec laquelle j'avais écumé les open-bar et quelques années collège. Le résultat était pas mal dans le genre "je vous raconte les pires saloperies sur son compte que j'ai stockées depuis des années" mais, l'heure du discours approchant et victime d'un trac involontaire, je me suis mise à vider toutes les coupes de champagne qui me passaient sous le nez pour me donner un soupçon d'audace.
Résultat, j'ai bafouillé mes âneries tout en gloussant sur les détails croustillants et en interpellant la mère de la mariée comme si c'était une vieille copine : "Hééééé!! Moniiiique!!! Tu m'écoutes???!!!"... micro à fond bien entendu...
Ensuite, avec l'âge et l'évantail de possibilités que nous offrait Imovie, je me suis hasardée dans la co-réalisation de films de mariage... Mais même avec un scénario juteux, quelques acteurs motivés et une caméra à peu près stable, on arrive difficilement à une série Z, surtout que la plupart du temps, il faut rajouter les sous-titres faute d'avoir eu un micro enregistreur digne de ce nom...
Et bien malgré ces malheureuses expériences, si les mariés ne me demandent pas expressément de ne rien faire, je peux pas m'empêcher d'ajouter une touche de lourdeur.
Bref, dans 15 jours, nous avons un autre mariage d'un bon vieux pote et celui-là, on va pas le rater. Mais faute de temps et d'organisation, on va improviser... et en live s'il vous plaît!!!
Franchement, avec un entraînement aussi béton, j'ai vraiment hâte que Nain se marie pour que je puisse lui concocter un discours inoubliable...
D'un autre coté, témoin c'est plus facile que marraine/parrain... parce que la on en prend pour toute la vie... ;-)
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